Concentration: faire jouer ses neurones

Le stress, le surmenage et les stimulations trop nombreuses nuisent à la concentration. Alors entraînez vos neurones en jouant. Et votre employeur sera satisfait de vos capacités de concentration.

Cet article aborde les thèmes suivants

La concentration est la capacité de fixer volontairement toute son attention sur une certaine activité et de s’y consacrer entièrement. L’énergie mentale est alors entièrement canalisée sur cette occupation et le reste est provisoirement laissé de côté.

L’ennemi numéro 1 des capacités de concentration dans la vie professionnelle est le très à la mode multi-tasking, anglicisme qui désigne la tendance à faire plusieurs choses à la fois. Cette évolution a de graves conséquences. «De nombreuses personnes sont toujours ailleurs en pensées, incapables de se concentrer entièrement sur une seule chose», remarque le professeur Christian W. Hess, ancien médecin-chef de la clinique universitaire de neurologie de l’hôpital de l’Ile, à Berne et président de la Ligue suisse pour le cerveau.

Entraîner sa concentration en jouant

Il existe de très nombreuses manières d’entraîner le cerveau. Une méthode à la fois efficace et plaisante est de jouer. Sudokus et mots croisés sont les grands classiques des amateurs de fitness mental et sont facilement disponibles, généralement gratuitement, dans la plupart des journaux et sur internet. Mais d’autres jeux (notamment les jeux de table) stimulent aussi le cerveau et les facultés de concentration. Il convient également d’entraîner au quotidien les fonctions cognitives qui posent problème. «On peut par exemple s’exercer à citer les noms de connaissances et à les associer avec leur visage et des dates importantes de leur vie», recommande le neurologue.

Alors jouez! Peut-être pas pendant votre travail ou des séances. Mais plutôt avec vos collègues pendant la pause de midi ou le soir en famille ou avec des amis.

Photo: © Andreas Hermsdorf / pixelio.de
Auteure: Silvia Stähli-Schönthaler
Rédaction: Katharina Rederer
Traduction: Claudia Spätig
Source
  • «Tribune du droguiste»